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14/01/2014

Progrès libéral : Hollande annonce la suppression des cotisations familiales dans les entreprises

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Consacrée lors de la conférence de presse élyséenne, c'était une exigence du Medef au nom de "la liberté d'entreprendre". Qui financera maintenant ? On verra bien...

 


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18:35 Publié dans Idées, Social, Société | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : françois hollande, familles, libéralisme, medef

Commentaires

LEUR SILENCE

> C'est curieux, aucun commentaire à droite pour rappeler que c'est le Medef qui voulait du mal aux familles françaises !
Alors,pas de slogans contre le patronat le 2 février à la méga-big-manif UMP pour la Défense De La Famille ?
Faut pas désespérer Neuilly ?
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Écrit par : Quiniou / | 14/01/2014

Quiniou.

> L'UMP est libérale. Pourquoi voulez vous un commentaire ??? Le FN peut-être !
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Écrit par : Ludovic / | 14/01/2014

HOLLANDE SOUMIS

> je suis halluciné par la manière dont Hollande asssume son social libéralisme . Proche des poissons roses et voulant réconcilier le christianisme et la gauche , j'envisageais de le faire au PS . Je pense maintenant le faire plus à gauche ( et pourtant je suis keynésien et non marxiste ) mais là ce n'est pas de la social démocratie, dont je suis partisan ( l'état corrigeant les inégalités mais en laissant un espace au capitalisme ), mais de la pure soumission aux grandes entreprises .
Je ne regrette pas encore mon vote du second tour ( surtout en ayant en mémoire le programme de l'ump en matière d'immigration et celui qu'elle a en matière économique http://ump.blog.lemonde.fr/2013/12/19/document-le-projet-economique-de-lump-prone-la-fin-des-35h-et-la-retraite-a-65-ans/ ) mais je regrette celui du premier tour .
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Écrit par : chrétien de gauche / | 14/01/2014

'ELLE', PAS LA FAMILLE

> C'est la fin des allocations familiales.
Hollande est d'abord politique : quelle est la suppression de dépenses qui me coûtera le moins de voix ?
Quelle est la femme qui me rapportera le plus de voix : "la passion française" (Cf Elle du jour)
et on pourrait poursuivre.
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Écrit par : stevenson / | 15/01/2014

@ Stevenson

> Comme vous le suggérez, chercher la femme… et pour trouver quoi : un homme et un président sous influence ?
Ainsi, tout a commencé par son union avec une « femme d’Etat » (plusieurs fois ministre). Le temps d’apprendre le métier ?
Union suivie de celle avec une journaliste. Histoire d’apprivoiser la communication, le miroir de l’opinion, de maîtriser sa propre image, de toucher le bon peuple, de se faire élire ?
Et aujourd’hui ? Le temps serait-il venu de la parade et du spectacle – dans le genre « amour, gloire et beauté » (au sens le plus prosaïque de ces mots), avec « mademoiselle » Julie (comme on dirait à la Comédie-Française…) ? Julie, l’actrice, la militante de gauche, l’ « icône gay » (paraît-il depuis ses rôles dans « Select Hotel » et « Pourquoi pas moi ? »).

Sur le fond, la descente aux enfers. Un Hollande toujours plus libéral, toujours plus libertaire. Assumant ses bourdes, et qui devrait s’efforcer de transformer en atout ce donjuanisme du pouvoir dont il est une nouvelle victime… La cause semble désespérée, la trajectoire connue (seule incertitude : le visage que prendra la statue du commandeur)…

D’ici là, suivons saint Paul ; nous parlons du chef de l’Etat et aussi d’un frère en Christ en rupture évidente avec la doctrine chrétienne. Bref, nulle échappatoire ne nous est permise. Nous devons prier pour lui !
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Écrit par : Denis / | 15/01/2014

SIGNIFICATIF

> Il est significatif qu'il s'attaque en priorité aux allocations familiales.

Sur ce, dans la situation actuelle, le financement de la protection sociale et de la politique familiale par une pénalisation du travail est une stupidité sans nom.

Si vous achetez des tomates espagnoles, le producteur, lui, ne sera pas pénalisé par les charges française. Si vous réduisez une équipe de terrassiers en achetant une pelle mécanique importée, car nous n'en produisons plus, la pelle mécanique ne paiera pas de charges sociales.
Il est temps de trouver d'autres financement: CSG ou TVA sociale.
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Écrit par : Pierre Huet / | 15/01/2014

LES MASQUES TOMBENT

> Je rejoins le commentaire de Pierre Huet.
Est-ce que c'est vraiment le rôle des entreprises de subventionner la politique familiale ? Que font nos voisins en la matière ?
Parler de "cadeau", de "reddition au MEDEF", ça revient en somme à postuler que toute richesse créée en France appartient à l'Etat, ce dernier pouvant redistribuer à droite à gauche en fonction des priorités économiques. C'est vraiment cela votre vision ?
La politique de Hollande jusqu'ici: créer des emplois aidés/assistés en endettant (encore) l'Etat, + taxer au maximum les entreprises (incitant celles qui le peuvent à partir ou à faire de l'optimisation fiscale...)
Vous semblez considérer l'entreprise comme une machine à créer des dividendes pour des actionnaires. Oui, cette malheureuse tendance existe... Mais n'oubliez pas que les actionnaires se trouvent parfois être des Français consommateurs, récompensés du risque d'avoir acheté des actions plutôt que de l'immobilier ou des biens somptuaires !

Stanislas


[ PP à Stanislas :
1- Vous ne rejoignez pas le commentaire de Pierre Huet si vous niez à l'Etat le droit d'intervenir.
2- Ma "vision" dans ce domaine est le soutien aux familles, cause sociétale par excellence.
3- Si les entreprises ne financent plus la famille, qui donc la financera ? L'Etat est ruiné, et de toute façon la droite nous dit qu'il ne doit plus se mêler de rien ; et il n'y a personne d'autre pour financer la famille... Donc celle-ci sera laissée à l'abandon, et youpi ! la seule chose importante n'est-elle pas de supprimer toutes les interventions de l'Etat ?
4- Et comme c'est ce que pense l'ensemble de la droite libérale (même catholique), tout le monde laisse tomber la famille : y compris ses Grands Défenseurs Cathos, qui oublient - aussi sec - que cette noble cause a besoin d'argent...
5- Voilà qui remet les choses à leur place. Les masques tombent. On ne peut pas être libéral et catholique. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Stanislas / | 15/01/2014

NE PAS ABANDONNER LA POLITIQUE FAMILIALE

> En effet, ce n'est pas moi qui souhaiterai l'abandon de la politique familiale ou de la protection sociale! je préconise seulement des financements qui ne nous sabordent pas!

TVA: pour que les produits importés y participent, c'est la moindre des choses.
CSG à condition que les très haut revenus soient effectivement payés en France et non pas "fiscalement optimisés" ce qui exige le rétablissement du contrôle des changes, donc d'une monnaie nationale.
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Écrit par : Pierre Huet / | 15/01/2014

> Si on en revient à ce que Hollande a dit :
la fin des cotisations familiales est « la condition pour que les entreprises retrouvent de la marge, non pas pour leur faire plaisir, non pas pour leur accorder je ne sais quel cadeau», insiste François Hollande, soulignant que «le taux de marge des entreprises, qui permet de financer l'investissement, est le plus bas de son histoire».

Indépendamment du coup bas porté aux familles (et qui s'additionne au reste, baisse du quotient familial, suppression de la diminution d'impôt pour la scolarité, diminution du congé parental, etc...), la question est de savoir à quoi doit servir cette marge qu'il faut tellement retrouver : à créer des emplois ? A augmenter les salariés ?
Que nenni.
Je fais le pari avec qui le voudra que pas un centime de ce royal cadeau ne servira l'emploi ou le bien-être des salariés.
Par contre, il va être intéressant à la fin 2014 d'évaluer l'augmentation des dividendes des grandes boîtes du CAC40...
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Écrit par : Isabelle Lagrange / | 16/01/2014

CONTRADICTOIRE

> http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/01/15/une-regression-historique-5272392.html
Le réveil antilibéral serait-il en train de se généraliser chez les catholiques de droite ?
Alors il leur faudra se séparer des idéologues libéraux qui ne cessent de monter en grade dans leurs cercles. Car c'est contradictoire. Surtout alors que le pape muscle le discours économique de l'Eglise !
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Écrit par : le balp / | 16/01/2014

@ Isabelle Lagrange

> ...mais ça va donner un peu d'oxygène à nombre d'artisans et de PME.
Les employeurs, ce n'est pas que le CAC 40. C'est même fort peu le CAC 40, très mécanisé et très délocalisé!
C'est pourquoi il faut d'autres types de financement du "social".
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/01/2014

@ Pierre

> Pardonnez-moi cette question naïve parce que je n'y connais rien : ces charges ne sont pas uniquement pour les salaires versés ? Un artisan qui n'emploie pas d'ouvrier doit-il aussi verser ces cotisations ?
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Écrit par : Isabelle Lagrange / | 16/01/2014

PASCAL LAMY À MATIGNON

> La prochaine étape du tournant "social"-libéral de FH, directement politique celle-ci, pourrait bien être la nomination de Pascal Lamy à Matignon.
Ce serait une façon aussi logique que sinistre de célébrer en fanfare le trentième anniversaire du tournant libéral que le PS a entamé en 1984 sous Fabius, qu'il ne s'est jamais avoué à lui-même, et qui condamne ce parti à un jugement de l'histoire impitoyable.
Exactement au même moment que le PS trahissait les franges les plus populaires de la société française, s'amorçait l'essor du Front national.
Pascal Lamy premier ministre. Ce serait le couronnement sanglant d'une trahison historique.
Dans son livre "destruction massive", Jean Ziegler présente l'ancien directeur de l'OMC comme un Savonarole du libre-échange, traquant partout, sans relâche et sans états d'âme, les réfractaires au credo néolibéral. Ziegler montre concrètement en quoi Lamy, à ce poste, fut un acteur clé, méthodique et consciencieux, d'un crime de masse par la faim, orchestré avec une glaçante efficacité au nom des lois supérieures du marché.
http://www.youtube.com/watch?v=KjoBYolgVKE
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Écrit par : Serge Lellouche / | 19/01/2014

FAIRE PAYER L'AIDE ALIMENTAIRE AUX AFFAMÉS

> Afin que le marché ne soit pas perverti, Pascal Lamy avait notamment tenté en 2005, d'imposer au Programme d'Aide Alimentaire (PAM) la non-gratuité de l'aide alimentaire, prévue pour les cas de famine les plus urgents.
Voilà une belle source d'inspiration pour un François Hollande devenu enfin moderne et réaliste en matière économique.
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Écrit par : Serge Lellouche / | 19/01/2014

@ Isabelle Lagrange

> Oui, un indépendant paye aussi des charges dont je ne connais pas par coeur le montant précis mais il est élevé, du même ordre que le total charges patronales + charges salariales dans un plus grande structure ou même davantage car elle contiennent une partie forfaitaire indépendante du volume d'activité. Cela entraînait la mort rapide de beaucoup de commerces ou artisanats. Pour éviter cela on a créé le statut d'autoentrepreneur, c'est un succès mais cela a beaucoup d'ennemis dans l'équipe dirigeante actuelle.
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Écrit par : Pierre Huet / | 19/01/2014

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